Tournée

LE FILS 

7 au 26 juillet 2022 Théâtre Transversal – Festival d’Avignon  

CELLE QUI REVIENT LÀ – OPUS 1

21-22 septembre 2019 Festival Art et Performance – Château de Vullierens à Morges 
25 janvier 2020 Atelier Éric de Laclos – Dijon
juillet 2021 Festival Poésie en Arrosoir-Cernier (Suisse)
octobre, novembre, décembre 2021 Théâtre du Gymnase marie Bell à Paris

Celle qui revient là, celui qui la regarde 

16 au 27 avril 2019  Théâtre Les Déchargeurs à Paris
6 au 28 juillet Théâtre Présence Pasteur dans le cadre du festival d’Avignon

Les Airs Entendus-Théâtre de création

Les Airs Entendus se composent de deux compagnies rassemblées autour d’un même projet culturel Franco-Suisse, elles alternent entre les adaptations de grandes œuvres d’écrivain(e)s et la production de textes contemporains inédits à la scène.

Elles ont été fondées par Céline Pitault, Jennifer Schwarz et Benoîte Vandesmet.

Nous avons ainsi créé un espace de travail entre Genève, Paris et Annecy dans lequel nous avons fait le choix de mettre en avant des écritures contemporaines et poétiques.
Genève : la compagnie a son siège et une partie de son équipe artistique.
Paris : la compagnie a une partie de son équipe artistique.
La directrice artistique, Céline Pitault dont le parcours d’étude au Théâtre National de Chaillot puis le travail au sein de la troupe de l’Epée de bois à la Cartoucherie de Vincennes lui ont permis d’entretenir un réseau et des liens privilégiés avec la scène artistique théâtrale parisienne.
Annecy : la compagnie a son siège et une partie de son équipe artistique.

CHAMPS D’INTÉRETS DE LA COMPAGNIE  

LES AIRS ENTENDUS ET LA CREATION FEMININE :

Adaptation de grandes œuvres d’écrivaine.

Céline Pitault veut donner vie au théâtre à des figures incontournables de la littérature. Des femmes qui, à des époques et dans des contextes culturels différents, ont laissé une œuvre incandescente témoignant du chemin singulièrement douloureux de la femme pour parvenir à la création sur un territoire réservé traditionnellement aux hommes.     

L’absolu de la poétesse russe Marina Tsvetaeva

Ce travail a commencé autour de l’adaptation de l’œuvre de Marina Tsvetaeva, Celle qui revient là, celui qui la regarde. Nous avons voulu faire entendre sa voix qui a parlé dans l’ombre des évènements connus, pour que l’histoire écoute peut-être autre chose que son propre tumulte. 

Une voix qui ose aimer et créer, refuse l’imposture et se heurte à l’incompréhension du monde qui l’entoure.   

L’écriture de l’urgence, élégante et charnelle de Violette Leduc

Dans notre prochaine création, nous poursuivrons l’exploration de cette parole libre, poétique et féminine à travers les mots de Violette Leduc en portant à la scène ses mots vifs, charnels et sans complaisance. 
Nous voulons montrer que ses livres ne dorment pas sous la poussière et le respect, ils restent vifs et dérangeants. 

Nous retrouvons comme chez Marina Tsvetaeva cette exigence extrême de création.
Au lieu de vivre une histoire particulière, elles ont participé à une grande épopée.
 Ainsi ces femmes ont échappé à la tonalité quotidienne en menant une vie de lutte contre les conventions et pour l’authenticité.

NOTRE CONCEPTION DE LA SCENE

« Humilité, sincérité, respect du mot et du silence, sur un plateau de Théâtre, nous ne sommes que des messagers »

Céline Pitault (directrice artistique)
La scène devient le lieu du dire

Le comédien doit être dans une sincérité de jeu, une grande humilité afin d’être simplement le messager qui porte les mots des personnes passé. 
Nous ne sommes pas dans le réalisme ni dans le naturalisme psychologique. 
Il faut se débarrasser de notre égo pour parvenir à cela. 
La seule question que l’on se pose durant les répétitions ou les représentations est la suivante : 
Est ce quelqu’un est venu nous visiter ou non ?

Une mise en scène épurée

La scénographie est épurée et nous permet ainsi de toucher à l’essentiel.
Elles donnent au souffle et au chant du comédien la liberté qu’il ne trouverait pas dans un décor trop représentatif. 
Au théâtre, on est accueilli par le silence. Il ne faut surtout pas chercher à l’étouffer. Même si ce silence nous fait peur.  Il faut être respectueux et accorder sa voix avec lui. 

Il y a deux façons d'appréhender la scène : la première est de la considérer comme un lieu où on rejoue à la vie ; la seconde comme un lieu où l'on convoque les morts. Mais dans les deux cas, la scène est un espace dans lequel un seul drame (ou une seule comédie) est exposé : celui de notre présence au monde.Que l'on présente Macbeth ou Dandin, Bérénice ou Ophélie, que l'on porte à la scène les poèmes de Tsvetaeva ou de Dickinson, c'est toujours l'énigme de notre existence que l'on cherche à résoudre par le souffle des poètes ou la parole d'un personnage. Ils sont tous des masques empruntés à la vie pour approcher au plus près du mystère et tenter de le résoudre.

Ludovic Longelin (metteur en scène de Celle qui revient là, celui qui la regarde)

« Quand on écrit, il y a comme un instinct qui joue. L'écrit est déjà dans la nuit. Il ne s'agit pas du passage d'un état à un autre. Il s'agit du déchiffrement de ce qui est déjà là et qui a déjà été fait par vous dans le sommeil de votre vie, dans son ressassement organique, à votre insu. »

Marguerite Duras